Des nouvelles de #Backstage

Coucou!

Eh oui je suis toujours là! Et j’espère que ce petit article ne vous fera pas penser « Tiens, elle revient pour se faire de la pub », parce que franchement… Ben oui c’est un peu ça 😉

@MajoJibaja

Le dernier article date de juin déjà, et je vous ai laissés tomber pour me consacrer à l’écriture de mon roman.  J’espère que vous me pardonnez mais je suis certaine que oui.

Je m’étais mis un but, le finir avant le 31 décembre. Et à quelques jours de retard près, c’était bon. Après plusieurs relectures par plusieurs personnes, il est tout prêt à être auto-édité. Et j’avoue, ça fait un peu bizarre…

Alors, je me suis fait un autre site/blog dédié à cette aventure là. Si vous souhaitez m’y retrouver, c’est par ici.

J’ai aussi une page Facebook si ça vous tente.

C’est là bas que je vous tiendrai au courant des dernières nouvelles concernant #Backstage.

Bref, si vous aimiez lire mes petits articles ici, j’espère vous retrouver là bas aussi!

Et puis, je reviendrai de temps en temps vous raconter des petites histoires ici, enfin j’essaierai vraiment!

A bientôt!!!!!

 

Les larmes

J’ai la larme évidente. Plus que facile. J’ai un taux vraiment très supérieur à la moyenne. C’est ce que je dis quand je dois me justifier…En général ça fait sourire et ça passe. En tous cas jusqu’à la prochaine crise, en général le jour même, au mieux deux jours plus tard. Avec le recul je me rends compte qu’ils sont rares les jours où je n’ai pas les yeux mouillés au moins une fois. Et que ça ne doit pas être normal, quand même…Parce que les gens autour de moi ils ne me montrent pas leurs larmes, eux. Et s’ils sont tristes eux aussi de temps en temps, comment font-ils pour retenir cette eau de presser leurs paupières et de se déverser sur leurs joues ? Ils ont un secret c’est certain, et j’aimerais bien le connaître.

@angifix
we heart it @angiflx

Parce qu’on a beau dire que c’est bien de pleurer et de tout lâcher….Ouais, peut-être. N’empêche que ça pique les yeux et que ça fait de grosses poches gonflées le lendemain quand on se regarde dans le miroir au réveil. Une raison en plus de pleurer… Et puis, en général, on se sent plutôt bête après…Bête de s’être mis dans ces états là pour finalement pas grand-chose. Ben oui, quand on pleure tous les jours, forcément, ça n’est pas pour des trucs super graves, et heureusement d’ailleurs…Il suffit que ça sorte d’un millimètre de notre monde magique et idéal pour que ça nous mette à terre.

Alors première étape. Un mot, une façon de le prononcer, ou de ne pas le dire. Un geste fait différemment. Ou juste une pensée qui arrive on ne sait d’où, un souvenir qui n’avait finalement pas à revenir. En tous cas pas à ce moment là. Soit ça tourne un certain temps, ou ça sort tout de suite. Dans les deux cas ça se passe de la même manière.

C’est un peu comme si on plaçait un bout de tissu sur un robinet. Le mot de travers et le robinet s’ouvre. Au début le tissu retient l’eau. Ça tient mais pas longtemps. Au bout de quelques minutes -ou secondes pour les gens comme moi- le liquide se verse sur le côté et puis finalement le tissu ne sert plus à rien, il vaut mieux l’enlever. De toute façon c’est trop tard.

En ce qui me concerne, le tissu n’est qu’un morceau d’essuie-tout qui prend l’eau directement. Je ne mettrai rien sur le robinet ça serait la même chose. Il faudrait que je trouve un chiffon un peu plus étanche, histoire de tenir quelques minutes de plus. Et aussi que je change le joint pour que le robinet se ferme quand j’ai envie qu’il le fasse.

Bref, toutes ces métaphores pour tenter de vous expliquer comment ça fonctionne. Je n’ai pas les termes médicaux qu’il faudrait pour le faire sérieusement et précisément. En très gros, je peux dire que ça commence dans la tête, et qu’en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, on a le fond des yeux humides. C’est là qu’on se cache quand on est pas seuls. On essaie de penser à autre chose, peut-être que l’eau va sécher toute seule dans les yeux et qu’on évitera qu’elle coule. Parce que c’est là que ça se voit et qu’on se sent bête… En général ça ne marche pas aussi facilement. Et même si on essaie de rester discrets au début, il suffit que quelqu’un le remarque et te dise « pourquoi tu pleures ? » ou « ça va pas ? » pour que le robinet s’emballe et n’en fasse qu’à sa tête.

Il serait peut-être temps que je m’occupe de ces problèmes de plomberie. Encore faudrait-il que je sache d’où ils viennent. J’ai tout pour être heureuse, dans le présent. Ça n’a pas toujours été le cas, certes. Mais combien de temps encore avant que ce passé ne cesse de pourrir mon bonheur…Parce que le jour où j’aurai vraiment tout gâché à cause de ça, je n’aurai plus que mes yeux pour pleurer…

#Backstage Chapitre 1 Partie 1

Hello,

J’ai réalisé il y  quelques jours que je vous avais présenté quelques uns de mes personnages, mais jamais publié un extrait du roman…  Alors peut-être que ça vous donnera envie d’en lire davantage si vous avez le début 😉

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Voici donc la première partie du premier chapitre! Pour lire la suite (je publie en général les extraits suivants le vendredi dans la journée, donc aujourd’hui vous découvrirez la partie 7), vous pouvez me suivre là bas et lire ici. Il suffit de se créer un compte, c’est rapide et gratuit!

Je vous laisse avec ce premier extrait et j’attends vos impressions 😉


« Bonjour Monsieur Duval, Anne Lacroix de NetPhoners , votre opérateur de téléphonie mobile, avez-vous quelques minutes à m’accorder s’il vous plaît ? »

Pour la quatorzième fois depuis qu’elle a pris son poste, il y a un peu plus d’une heure, Marilou essaie de mettre le minimum de sourire dans sa voix et de ne pas se faire raccrocher au nez. Comme on le lui a appris en formation, comme elle s’oblige à le faire depuis qu’elle exerce ce métier. Parce que ça aide à vendre et qu’elle se sait écoutée par sa supérieure qui va la noter et la débriefer en fin de journée.

Quatorze, elle le sait car ces chiffres s’affichent à droite de son écran. C’est le nombre de fois où elle a dû se présenter sous ce pseudonyme d’actrice télévendeuse. Le même que portent ici toutes ses collègues. Pour les hommes, c’est Pierre Dubois. Combien de clients l’ont déjà interrogée pour savoir si c’était son vrai nom, elle ne saurait le dire. Elle se demande si ses chefs prennent les gens pour des imbéciles à vouloir que tous se présentent de la même manière, sachant que les voix au bout du fil ne sont pas identiques.

S’affichent aussi, le nombre de fois où on l’a envoyée balader avant la fin de la première phrase, les appels qui n’ont pas abouti et qu’il va falloir réitérer, le temps passé pour chacun d’eux….. Ne surtout pas perdre trop de minutes dans une vente mal engagée, c’est du temps gâché pour en réussir une autre. Et puis en haut, en rouge, le pourcentage de victoires, les forfaits qu’on a pu renouveler ou activer. Ce chiffre qui déterminera le sourire du superviseur ce soir au débrief.

Les yeux sur son écran où défile le texte à réciter, sans avoir l’air de le réciter, Anne Lacroix joue la fausse compassion, l’enthousiasme et la détermination. Un coup d’œil rapide à l’horloge au bout de l’open space, encore une heure avant la pause cigarette, avant de pouvoir enlever ce casque qui lui vrille les tympans à la fin de la journée.

Sa proie du moment, Monsieur Duval, est un retraité qui ne consomme qu’une dizaine de minutes par mois d’appels et n’envoie jamais de SMS. Il lui explique gentiment que son téléphone, c’est « juste au cas où », qu’il ne sait même pas vraiment s’en servir. Mais ça rassure aussi sa femme depuis qu’elle a eu cet accident, de pouvoir le joindre n’importe où. Dans ces moments où le client la touche particulièrement, parce qu’il est rare de tomber sur quelqu’un qui la traite avec bienveillance, la douceur de Marilou essaie de reprendre le dessus. Elle sait bien qu’Anne devrait profiter de la situation et ne pas éprouver de pitié pour ce monsieur. Ce n’est pas ce qu’on lui demande de faire, elle doit vendre coûte que coûte. Même si elle est consciente que ce forfait deux fois plus long et plus cher que celui qu’il possède déjà et qui ne convient pas du tout à ses besoins, il va le lui prendre juste parce qu’il n’aime pas dire non, juste pour lui faire plaisir. Son cœur se serre, elle hésite, elle se dit que ça fait partie de ce métier. Que si elle n’en accepte pas les conditions, elle va se retrouver sans travail pour élever ses deux enfants.

Alors d’une voix qu’elle veut la plus assurée possible, elle lui fait l’éloge de ce temps de communication supplémentaire, en lui proposant une réduction très avantageuse, qui en fait n’en est pas vraiment une. Le discours est bien rodé, élaboré par des spécialistes commerciaux qui savent trouver les bons mots. Elle le lit sur son écran mais en fait elle le connaît par cœur. Elle est comme une machine qui répète les mêmes mots une centaine de fois par journée de travail. Elle en rêve même la nuit parfois tellement c’est répétitif. Anne Lacroix est un robot qu’on a conçu pour dire de jolies phrases et ramener encore plus d’argent dans les caisses. Anne Lacroix est détestable.

Après avoir conclu la vente, elle remercie ce monsieur et raccroche. Le pourcentage en rouge augmente, sa place dans le classement monte d’un rang. La compétition que créent les dirigeants entre leurs employés, elle a toujours trouvé ça malsain. Surtout que pour certains, ce n’est même plus un jeu. Et qu’ils font tout pour arriver en tête quitte à écraser le monde entier sur leur passage. Heureusement, elle a trouvé aussi des personnes comme elle parmi ses collègues. D’ailleurs, Julien vient de la saluer et s’assoit à côté d’elle pour commencer sa journée. C’est surtout grâce à lui et à sa bonne humeur communicative qu’elle tient le coup. Et puis, il y a Christian qui lui est aussi d’un grand soutien. Christian au cœur plus grand que la planète Terre et qui doit se trouver bien démuni également dans ce métier où les sentiments sont rangés au placard, tout en bas d’une pile de couvertures très épaisses.


Bonne journée les amis et bon week end!

Dimanche soir…

…. et je me sens vidée, de toute énergie, de toute positivité, de toute envie….

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En fait ça fait déjà quelques temps que j’ai des périodes de down, des moments où j’ai envie de tout plaquer, de partir loin toute seule. Où je me mets à pleurer comme ça pour rien, ou pour un trop plein accumulé et qui explose soudain en larmes qui ne peuvent plus s’arrêter. Où j’ai l’impression de ne pas être à ma place alors que je croyais l’être.

Et puis je vous rassure, ça passe. Et je retrouve le sourire et le soleil dans mon cœur. J’écoute un peu de musique, une qui me fait du bien, et l’angoisse et la tristesse s’éloignent.

Mais là ce soir, après ce week end épuisant moralement, je craque et je vais chercher un paquet de mini pizzas apéritives dans le placard. J’ai envie de me rouler en position fœtale au fond de mon lit, ma musique dans les oreilles et d’attendre que la tempête dans mon crâne s’en aille.

Je suis tellement fatiguée… Ce week end, je j’ai passé à gérer les colères du bébé qui n’accepte pas qu’on lui refuse la moindre chose et qui balance violemment par terre tout ce qu’il a à portée de sa main. A essayer de trouver un moment où mon mari ne sera pas absorbé par une quelconque autre activité pour lui parler de petites choses  ou lui demander son avis sur d’autres. A lui expliquer que je veux bien aider son fils à perdre du poids, puisque son docteur l’a demandé, mais que lui proposer un croissant ou une glace à 18h30, parce qu’il a faim, alors qu’il a déjà goûté à 16h30, ça ne va pas m’aider beaucoup.  A m’occuper d’Alice qui ne savait pas du touttttt quoiiii faireeeeee pendant que son père roupillait dans le canapé toute l’après-midi, comme à peu près tous les jours où il est à la maison. A demander à ses frères d’arrêter de la provoquer parce qu’elle part plus vite que le quart de tour, et de les entendre se plaindre à leur père sur un ton d’enfant martyrisé que je suis ENCORE en train de les gronder alors qu’ils n’ont rien fait…. Et d’entendre ce dit père me dire sur un ton de reproche qu’il faut que j’arrête de stresser ses fils…..

Je me dis que si l’an prochain, et tous ceux qui suivront,  quand ça sera comme ça tous les jours, je ne tiendrai pas et je partirai.

Et puis ce week end, tellement d’horreurs dans le monde…. Cette jeune chanteuse américaine de 22 ans tuée après un concert par un cinglé. Ces violences atroces et tellement incompréhensibles pour du sport. Cette tuerie effroyable et homophobe en Floride… J’ai le goût du sang dans la bouche et le cœur tellement lourd….

Alors je me venge sur la nourriture et j’écoute Vianney, en attendant que l’émotion qu’il provoque toujours chez moi s’infuse dans mes veines et me calme…. Et pourtant mes larmes coulent quand même…. Je suis vidée, et même si ça, ça ne marche pas, je vais me remettre en position foetale….

Bonne soirée à vous tous

 

#Backstage….Je vous présente Christian

Bonjour à tous!

Il y a un personnage dans mon roman pour lequel j’ai beaucoup de tendresse…. Bien sûr je les aime tous mes petits héros, mais celui là fait partie de ces gens qui ne sont que bienveillance et douceur… Et c’est quelque chose dont nous avons tous besoin, n’est-ce pas?

@MajoJibaja

Alors aujourd’hui, je vous présente Christian.


Christian

48 ans

Collègue de Marilou

A un petit faible pour elle, mais bien trop timide pour se déclarer

Préfère jouer l’ami, le confident

De beaux cheveux noirs, des yeux noirs également, très doux, assez petit et rond.

N’a jamais été marié, des petites histoires d’amour qui n’ont jamais duré.

Cœur d’artichaut mais pas séducteur.

Vieux garçon, vit seul. Essaie de voir le bonheur dans les petites choses du quotidien, mais la solitude est difficile à vivre parfois

Est heureux d’aller travailler pour voir Marilou et sortir de son petit appartement

N’a pas de famille, deux amis d’enfance mais qui ont fait leur vie et l’ont un peu délaissé

Le grand regret de ne pas avoir eu d’enfant car il en a toujours rêvé…. Se dit que c’est sans doute trop tard et que c’est le destin….


Je continue à publier sur Wattpad des petits bouts de chapitre au fur et à mesure de leur écriture, si ça vous intéresse, le lien est dans la barre à droite…. J’attends vos retours, et si ça vous plaît et que vous avez envie de m’aider un peu, n’hésitez pas à le partager autour de vous 😉 Merci beaucoup par avance!

Très bon week end les amis!

J’aime….

Les couchers du soleil. Le chocolat (un peu trop). La musique (essentielle) et les concerts. Dormir. Refaire le monde avec mes copines sur Messenger.Partir les retrouver quelques jours pour souffler. Ma famille. Prendre le goûter. Les arcs en ciel. La campagne. Les dessins animés Disney. Les enfants. Les miens. Facebook et Twitter. Lire. Voir la complicité de mes deux amours grandir chaque jour un peu plus. Le moment où ils sont endormis tous les deux. Les séries. Les lundis matins. La période des fêtes de fin d’année. L’émotion qui m’envahit quand je vois F ou V. L’amitié. Rire. Aller au restaurant. Le rose. Les bananes. L’Italie. Quand mes bébés sont heureux. Mon métier. Le soleil. Les frites. La guitare. Créer. Avoir du V. dans mes notifs twitter. la Tour Eiffel et le Sacré Cœur

@Amanda__Panda22
We heart it @Amanda_Panda22

Mon anniversaire. Avoir le temps de ne rien faire. Ne rien devoir regretter. Edith Piaf. Ce blog. Les délires entre filles. Faire de jolis rêves qui me donnent le sourire pour la journée. Montpellier. Regarder un film ou une série avec mon homme, c’est tellement rare. Lire un bon bouquin. Les fleurs. Le scrap. Quand ma famille descend nous voir. Quand tout le monde va bien. The Voice. Le printemps. Les tisanes banane miel ou fraise. Les films d’amour. Romain Duris. La mer quand y’a pas de monde. Me faire belle pour sortir. Jouer avec les mots. Quand mon bébé prononce un nouveau mot et que c’est rigolo. Recevoir du vrai courrier. Et des commentaires ici. L’envie de terminer ce roman et qu’il plaise aux gens. Quand tout est bien qui finit bien. Aller au cinéma. Les Malteasers. Chanter à fond dans ma voiture. Ma maman. Manger. L’amour est dans le pré. Les gens sincères et sensibles comme moi. Ceux qui ne jugent pas les autres. La déco. Écrire et partager. Mon homme depuis 8 ans…..

#Backstage, quelques news

Bonjour à tous

Puisqu’il occupe toutes mes soirées ou presque en ce moment, et qu’il me prend tout le temps passé auparavant à vous écrire de jolis articles ici, je me suis dit que la moindre des choses était de vous parler un peu de lui.

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Alors, pour tout vous dire, j’ai mis un moment à me lancer. J’avais mes personnages bien construits, l’intrigue de base bien dans la tête, mais je n’arrivais pas à placer le premier mot. je savais que quand je me lancerai, le reste suivrai, et ce fut le cas 😉

Après avoir lu, relu, et relu, fait lire aussi à mon chéri, envoyé à ma maman et quelques amies volontaires pour avoir le plus d’avis possibles, j’ai décidé de publier au fur et à mesure sur Wattpad, une plateforme de lecture en ligne. Je pense poster une à deux fois par semaine, tout dépendra de l’état d’avancement.

J’ai déjà publié les premiers paragraphes ici.. Pour lire, il faut s’inscrire, c’est gratuit et prend 5 minutes. Vous aurez en plus accès à plein de romans écrits par de jeunes auteurs amateurs comme moi. je pense même que si vous vous abonnez à moi, vous recevrez un message dès que je publierai, mais je n’en suis pas certaine. Enfin, en tous cas, ça me montrera votre soutien, et ça me rendra plus crédible lol

J’attends donc vos retours, positifs et même négatifs, promis je ne me roulerai pas par terre de chagrin 😉

Merci par avance de me suivre dans cette belle aventure qui est mon rêve de petite fille… Même à presque 36 ans je veux y croire encore 😉

La suite (pour ceux qui me demanderont éventuellement) arrive en fin de semaine 😉

Je vous embrasse

Les Kinder (vieux texte)

Si un jour on m’avait dit que je bouderai des Kinder Surprise…Mon remède anti-cafard, mon truc en plus, ce qu’il y a de meilleur sur Terre (après le sexe et encore…)…Ben non ce soir ça passe pas. Je les mange quand même, vite, sans les savourer par petit morceau comme je le fais d’habitude. Je les mange pour ne plus les voir dans le placard de la cuisine quand j’irai chercher du pain ou des petits pois. J’ouvre l’oeuf en plastique jaune et je découvre le jouet. Je le mets à côté de tous ceux qu’on a découvert ensemble….

@krisrus
We heart it @krisrus

Ils ont un drôle de goût ces Kinder là. Un goût de larmes peut-être. Un goût d’amertume. Il va falloir que je trace une croix sur ces cochonneries là. Pas parce que ça fait grossir, non ça je m’en fous pas mal, ça m’a jamais empêchée de me faire plaisir. Juste parce que ce fut le début de notre histoire et que je sens bien que cette histoire se termine.

Elle a déjà eu souvent l’occasion de finir et pourtant nous sommes toujours là. A garder le contact et les yeux qui brillent quand on est deux. Non, on ne s’embrasse plus. Juste sur les joues. On ne se touche plus. Sauf quelquefois quand on ne le fait pas exprès…Non on ne s’aime plus. Mais je l’aime comme personne ne l’aimera jamais.

Parce qu’il est celui qui me remet toujours sur les rails, celui qui d’un regard peut me recoller les blessures et les faire cicatriser. Celui qui croit en moi plus que je n’oserai jamais le faire moi même… J’ai besoin de lui oui. Tous les jours. Et je pensais que je ne perdrai jamais ce repère là, cette présence dans ma vie. Je ne voulais pas penser que ça arriverait. Quand on dit « toujours » je ne m’inquiète pas….

Mais parfois il y a des imprévus, des dieux là hauts qui n’aiment pas voir que je vais bien. Alors ces dieux là ils mettent sur sa route une jolie fille, avec de jolies jambes et un sourire hypnotisant. Les mecs, ils résistent pas à ça, c’est calculé pour. Et même s’ils résistent un peu au début, ils succombent très vite. Alors voilà, mademoiselle l’hôtesse de l’air, jalouse maladive qui lui met le grappin dessus. Et moi qui l’ai toujours connu fort, je le vois faiblir, je le vois tomber. Elle le manipule comme elle a toujours manipulé les hommes. Lui ne sait plus, il la suit, il veut lui donner une chance, il veut y croire.

Il me demande mon avis, je lui donne, pas très objectif certes mais il vaut ce qu’il vaut. Il sourit, il me remercie, dit que je suis irremplaçable.

Mais pourtant j’ai peur. Pour la première fois j’ai peur de le perdre vraiment. Parce qu’elle n’acceptera pas que je fasse partie de sa vie aussi. Je ne la connais pas, alors pourquoi je la déteste autant… Parce que si quelqu’un doit un jour briser cette amitié là ça sera elle c’est sûr….

Ce soir, il devait venir chez moi pour une de ces soirées à refaire le monde, celles qui me sont tellement vitales…J’avais fait une jolie tarte, et acheté des Kinder pour lui remonter un peu le moral….Et puis un coup de fil tout à l’heure. Je suis avec elle, j’ai changé d’avis, je veux réessayer… Et là tout qui s’écroule encore…J’en ai marre, je suis fatiguée…J’ai mangé la tarte seule. Elle était délicieuse, c’est déjà ça. Et puis les Kinder qui m’ont rendue malade. Ils n’ont plus du tout la même saveur sans lui. Je ne sais pas si ma vie aura la même saveur non plus….

Je suis Fan….

Je vous ai déjà parlé de mon amour de la musique, de ce que ça me donne comme bonheur et comme émotions. C’est un besoin vital pour moi. Pas une journée sans en écouter sinon je fane comme une fleur qu’on a pas assez arrosée. Et je m’y connais pour ça, les plantes en général ne font pas long feu chez moi.

Mais il y a aussi ceux qui la font cette musique. Et bien sûr qu’ils sont tout aussi essentiels à mes yeux. Ces artistes qui avec leurs mots, leurs voix, leurs notes, vont me toucher, me rappeler une partie de ma vie, me faire danser, et tout oublier. Depuis mon adolescence, ils ont été quelques uns à remplir ma vie, un peu plus que les autres. J’ai fait des kilomètres, pris des trains, comme le dit Pascal Obispo dans sa chanson « Fan ». Cette chanson je la connais bien sûr sur le bout des doigts. Et pas seulement parce que Pascal a été, et est toujours, une de ces étoiles qui m’ont fait visiter quelques régions le temps d’un concert. Lorsque j’étais plus jeune, et sans famille à gérer, j’ai connu les nuits à dormir dans des petits hôtels, ou même dans la voiture, les posters sur les murs.

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Et puis j’ai vieilli, j’ai construit une vie, mis deux enfants au monde. Je suis devenue grande. Mais mon cœur, lui, est resté comme avant. Il veut encore battre au son d’une chanson qui le transporte, il veut ressentir ces mêmes émotions qu’autrefois quand les premières notes retentissaient et que l’artiste que j’admirais arrivait sur scène…. Tous ces moments qui n’ont pas de prix pour moi….

Tous ces moments que j’ai encore ressentis il y a quelques jours…. Parce qu’il me bouleverse et me touche au-delà des mots, ce petit chanteur là. Que sans chichis, juste lui, son âme, sa guitare, sa voix, il me transporte ailleurs. Et c’est tellement bon pour mon petit cœur de maman au foyer qui se noie parfois dans le quotidien et les difficultés relationnelles avec ma fille. Si je n’avais pas tout ça, je ne remonterai probablement plus jamais à la surface.

Alors ce concert, je l’ai savouré comme la dernière mousse au chocolat du frigo…. Chaque seconde, mon cœur qui fondait comme un chamallow en le regardant, en l’écoutant. J’ai chanté, les larmes qui dégringolaient sur mes joues, de joie puis de tristesse à la dernière chanson. Je n’avais pas de mascara waterproof, mon joli maquillage a été foutu, mais c’était plus fort que moi…. Chez moi les larmes ça ne reste jamais très longtemps caché. Je me suis sentie vivante, dans une bulle de plaisir. C’était juste lui et moi, et quelques autres personnes que j’entendais l’applaudir à tout rompre, comme dans un demi songe. J’aurai pu l’écouter et le regarder des semaines entières. Mais il a bien fallu que ça se termine. J’avais envie de m’asseoir par terre et de mettre ma tête entre mes mains, ne plus bouger pour attendre que l’émotion se calme un peu. Mais il a fallu rester debout encore un peu car j’avais une chance de le voir, de pouvoir lui parler quelques secondes. Même si j’allais certainement tomber quand je l’aurai en face de moi dehors.

Lorsqu’il est arrivé, avec son grand sourire qui me fait craquer, sa gentillesse immense m’a désarmée encore davantage. Il m’a regardée un instant qui a duré des heures. J’ai réussi à soutenir ce regard qui me fait chavirer. Mais je n’ai pas osé aller vers lui. Alors c’est lui qui est venu. Il a contourné le groupe, en avançant, son regard ne me lâchait pas. Et il s’est planté devant moi. Je me suis dit c’est le moment, vas y, dis lui. Je lui ai donné mon paquet de chamallows en lui expliquant pourquoi. Pas réussi à le regarder dans les yeux, mais à mon grand étonnement, ma voix est restée claire et posée. Il a semblé touché. Puis je lui ai donné la lettre que je lui avais écrite et lui ai demandé si on pouvait faire une petite photo. Bien entendu il a accepté et là dans ses bras j’ai tenté de rester calme…. Je crois y être arrivée mais sur la photo, mes yeux trahissent évidemment cette joie au-delà du réel qui m’envahissait….. Puis il est parti et je me suis effondrée… Ce tsunami d’émotions m’a laissée sur le trottoir à essayer de reprendre ma respiration…Avec ces larmes qui ont coulé encore, ruinant définitivement mon mascara…..

Depuis, je suis entre rire et larmes sans arrêt…. Je dors peu, je n’arrive pas à avaler grand chose… Tout me semble fade et sans intérêt, sauf si ça le concerne…. Une sorte de chagrin d’amour en quelque sorte….

J’en ai aimé et suivi des artistes, et je les aime encore avec passion, mais Lui, il est à part, il est unique et spécial pour moi. Je crois que ça ne s’explique pas, à chaque fois que j’essaie de mettre des mots sur cet amour là, j’échoue…. C’est juste une évidence….

Vite le revoir, vite, 3 mois…..

#Backstage…. Je vous présente Camille

Bonjour!

Je vous présente aujourd’hui un autre personnage clé de #Backstage, mon roman en cours d’écriture.

@MajoJibaja

Il s’agit de Camille, une adolescente comme on peut en croiser beaucoup, rêveuse, passionnée et un peu perdue….


Camille

16 ans

Fille de Martin et ex belle fille de Marilou

Ado rebelle, n’a jamais accepté le divorce de ses parents

Pas très proche de sa mère, considère son père comme un looser

Jolie blonde, yeux clairs. Attire les garçons, même les plus âgés.

Aime séduire, qu’on la regarde.

Aime ses copines, son téléphone et la musique

Surtout ce groupe qu’elle suit sur les réseaux sociaux H24. Surtout le guitariste qui s’appelle Benjamin, et qu’elle a déjà croisé dans l’immeuble de sa belle mère, un jour qu’elle ramenait son petit frère et sa petite sœur

Sous ses airs de vraie petite peste, très sensible et intelligente. Cache ses larmes sous son maquillage trop prononcé pour son âge.

Élève moyenne car rêvasse en cours

Aime beaucoup son frère et sa sœur. Considère que ce sont les seuls membres de cette famille qui valent le coup.

Ne sait pas ce qu’elle veut faire plus tard. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle ne veut pas être comme ses parents qu’elle trouve « mous » et «  sans intérêt »

Va se perdre dans une passion incontrôlable et non réciproque pour ce beau guitariste qui va lui faire perdre pied malgré lui.


Pour suivre tout ça de plus près, je vous rappelle que vous pouvez me retrouver sur la page FB dédiée ici. En ce moment, vous pouvez y choisir le prénom du dernier personnage que je dois travailler. Et puis peut-être là bas, un premier extrait, s’il y a assez de personnes intéressées;)

J’y retourne, je vous laisse….

Bisous